Galapagos

Publié le par David

« Senor, l Ocean Pacifique s appelle ainsi car il est pacifique ! Aucune turbulence sur le bateau. » Un agent de voyage, Quito, 10 janvier 2007. C est ce mensonge qui a fini par me convaincre de réaliser, pendant une semaine, une croisiere dans les Iles Galapagos.

 

Lorsque j atterris dans l archipel, j apprends que mon bateau est tombé en panne – malédiction, peut-etre – et que l on m integre dans un bateau plus grand et plus stable : l Eden. I m in Eden. I m in Heaven.

 

Les Iles Galapagos, c est tout d abord une grande variete de paysages. Des iles lunaires, avec quelques cactus eparpillés et des arbres blanchatres sans feuillage. Des forets de Mangrove. Des cotes, parfois plages de sable blanc, parfois roches volcaniques noires. Chaque matin, en sortant de ma cabine, j avais droit a un spectacle different : les journees commencaient toujours bien !


 

Les iles, c est surtout les sensations eprouvées au contact de la faune. Cela va de la simple contemplation de l animal, comme pour les tortues géantes et les iguanes, a l observation d un comportement. Les fous femelles (dit-on les folles ? La question reste en suspens) en train de couver, protégés par leur fou male qui fait la ronde ; les frégates qui gonflent leur gorge rouge pour attirer la femelle ; les bébés éléphants de mer a la recherche de leur mere, partie deux semaines apres l accouchement pour reprendre des forces, pour manger un petit boobs.

 


Les élephants de mer et les otaries, parlons-en. Ce sont les animaux les plus agréables a regarder : une demarche ridicule mais efficace, des tetes de clown et des cris de portes qui grincent. Un matin, je me suis approché un peu trop pres et me suis fait poursuivre par un male. Ca pese 250 kilos ces betes la et, sur des rochers glissants, ils sont bien plus a l aise que moi. J ai – heureusement – glissé, ce qui a du le rassurer car il s est eloigne comme si de rien n etait. J en ai recroise sous l eau en nageant, lieu ou ils vous ignorent royalement.

 

Un autre jour, apres le dejeuner et la sieste, pendant que tous s activaient a la flemme, j entends un « Dauphins ! ». Sur le pont, on apercoit en effet des dauphins au loin, et le capitaine vire de bord vers eux. Je descends a la pointe du bateau : ils sont la, ils nous escortent. Le capitaine coupe le moteur. « A l eau ! » Je cours, tombe, et suis dans l eau avec les dauphins. J entends leur bruit strident et les vois passer tranquillement a mes cotés, s eloigner et se rapprocher a leur rythme. Un moment fort : une demi-heure dans une eau cristalline, entouré d une dizaine de dauphins et loin des autres bateaux.

 


En tout, huit jours sur un bateau. Revanche sur la traversée Panama-Colombie. Aucune avarie, pas de capitaine alcoolique. Des surprises, certes, mais seulement des bonnes !

 

Publié dans Visites

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